Cohen Le Barbare

Cohen the Barbarian

C'est le grand et le plus célèbre héros barbare du Disque-Monde. Même encore maintenant qu'il apparaît comme un petit vieux maigrelet de quatre-vingt-sept ans, complètement chauve, barbu quasiment jusqu'aux genoux, monté sur deux jambes allumettes dont les varices dessinent le plan d'une grande ville.

Il n'a q'un œil valide. Un réseau de cicatrices couvre son corps maigre contracté et enflammé par une tendinite. Ses dents l'ont déserté depuis longtemps mais il s'est fait un dentier en dents de trolls qui sont en diamant (ça en jette…). Il souffre également de lumbago, d'arthrite, de mal de dos, d'hémorroïdes, de mauvaise digestion et dégage une très forte odeur de pastille à la menthe.

Il s'essaye tant bien que mal aux joies de la lecture mais n'a jamais vraiment bien assimilé le principe de la plume. On le prétend toute foi l'auteur de En sept jours seuylement je fays de vous un héros barbayre ! Néanmoins, certains indices indiquent que Planteur J.M.T.L.G. ne serait pas étranger à l'affaire.

Il roule ses cigarettes et se déplace sur un cheval qui ressemble à un porte-toasts enveloppé d'un film plastique et transporte un rond de siège pour hémorroïde accroché à sa selle. Il a pour toute arme une épée à la garde polie par des décennies d'usage et dont le fil rappelle une scie mal entretenue.

Cohen exerce toujours et même si la notion de retraite lui est quelques fois venue à l'esprit, c'est dans sa branche particulière qu'il s'y connaît le mieux. Quand on lui demande quels sont les plus grands bonheurs dans la vie d'un homme, il répond : "De l'eau chaude, une bonne dentichterie et du papier hygiénique double épaicheur."

Cohen barbarise dans : Le Huitième Sortilège, Sourcellerie, Les Tribulations d'un mage en Aurient.